Les risques du port du masque pour la santé

De nombreux pays ont promulgué des lois stipulant que dans certains lieux comme les transports publics, les gens doivent porter des masques pour se protéger contre le nouveau coronavirus, le SRAS-CoV-2. Dans quelle mesure est-ce efficace pour vous protéger ? Y a-t-il des risques pour la santé ?

Dans une étude financée par l’Organisation mondiale de la santé (l’OMS), publiée dans The Lancet 1)D. Chu et al. (2020) Physical distancing, face masks, and eye protection to prevent person-to-person transmission of SARS-CoV-2 and COVID-19: a systematic review and meta-analysis, (« Distanciation physique, masques et protection oculaire pour prévenir la transmission de personne à personne du SRAS-CoV-2 et de la COVID-19 : revue systématique et méta-analyse »), The Lancet, VOLUME 395, ISSUE 10242, P1973-1987, JUNE 27, 2020, DOI: https://doi.org/10.1016/S0140-6736(20)31142-9, on a constaté qu’il y avait peu de certitude sur la protection des masques faciaux contre la propagation du coronavirus du SRAS-CoV-2. L’article indique que le port d’un masque chirurgical de qualité supérieure (par exemple R95) pourrait réduire le risque d’infection. Le port de masque facial en milieu clinique, c’est-à-dire en milieu médical, est une pratique normale pour le personnel médical qui effectue des interventions, comme les dentistes et les assistantes dentaires, ainsi que dans les hôpitaux, comme les salles d’opération, ou encore dans les cabinets médicaux où sont effectuées des interventions telles qu’une intervention chirurgicale mineure. Les professionnels de la santé portent des masques dans ces contextes pour éviter d’ingérer les éclaboussures de sang du patient.
Dans ses recommandations concernant le port du masque COVID-192)Organisation mondiale de la Santé (5 juin 2020), Conseils sur le port du masque dans le cadre de la COVID-19 : orientations provisoires, 5 juin 2020, Voir le document WHO-2019-nCov-IPC_Masks-2020.4-fre.pdf au lien suivant: https://apps.who.int/iris/handle/10665/332448?locale-attribute=fr&, l’OMS indique au grand public dans les établissements publics :

« À l’heure actuelle, il n’y a pas d’éléments directs (provenant d’études sur la COVID-19
et sur les personnes en bonne santé au sein de la communauté) sur l’efficacité du port généralisé du masque par les bien-portants en vue de prévenir les infections dues à des virus respiratoires, notamment celui de la COVID-19. » [note 2, p.6]

Alors pourquoi nous dit-on de porter des masques ? Une des raisons est qu’il y a une mince évidence que quelqu’un ayant des symptômes de la grippe (toussant et éternuant) mais qui porte un masque chirurgical, propage moins facilement la grippe. Dans les pays asiatiques, c’est un spectacle quotidien.

Dans les pays où l’on encourage les gens à fabriquer leurs propres masques, il n’y a aucune preuve que cela ait un quelconque effet de protection3)Organisation mondiale de la Santé (5 juin 2020), Conseils sur le port du masque dans le cadre de la COVID-19 : orientations provisoires, 5 juin 2020, Voir le document WHO-2019-nCov-IPC_Masks-2020.4-fre.pdf au lien suivant: https://apps.who.int/iris/handle/10665/332448?locale-attribute=fr&.Seulement des masques chirurgicaux de haute qualité offrent une protection et seulement pour une courte durée. En effet, porter un masque pendant longtemps augmente le risque d’infection virale en raison de l’humidité et de la chaleur au niveau de la bouche et du nez, un milieu de culture idéal pour les micro-organismes tels que les virus !

« Pour une personne ordinaire qui marche dans la rue, porter un masque n’est pas une bonne idée », dit Julie Harries, médecin-hygiéniste en chef adjointe au Royaume-Uni, parce que par le port du masque « le virus  pourrait être confiné à l’intérieur du masque et inspiré ». 4)The Independent, Coronavirus: Face masks could increase risk of infection, medical chief warns (« Coronavirus: Les masques pourraient augmenter le risque d’infection, prévient le médecin en chef »), 12 March 2020 https://www.independent.co.uk/news/health/coronavirus-news-face-masks-increase-risk-infection-doctor-jenny-harries-a9396811.html

Un essai contrôlé randomisé mené au Danemark auprès de 6 000 participants en avril et en mai 2020 a révélé qu’il n’y avait pas de différences significatives entre les personnes portant des masques et celles n’en portant pas lors d’une contamination par le SRAS-CoV-2, 1,8 % des personnes portant des masques ayant obtenu un résultat positif (test PCR) contre 2,1 %. La conclusion de l’étude était que le port d’un masque n’aide pas à réduire le risque de contracter le virus du SRAS-CoV-2.5)Bundgaard H. et al. (18 Nov 2020), Effectiveness of Adding a Mask Recommendation to Other Public Health Measures to Prevent SARS-CoV-2 Infection in Danish Mask Wearers (« Efficacité de l’ajout d’une recommandation de masque à d’autres mesures de santé publique pour prévenir l’infection au SRAS-CoV-2 chez les porteurs de masque danois »), Annals of Internal Medicine, https://doi.org/10.7326/M20-6817 Cette conclusion confirme les résultats selon lesquelles les masques ne protègent généralement pas des virus respiratoires.(Jefferson, T., Jones, M., Al Ansari, L.A., Bawazeer, G., Beller, E., Clark, et al., 2020. Physical interventions to interrupt or reduce the spread of respiratory viruses. Part 1 – Face masks, eye protection and person distancing: systematic review and meta-analysis. (« Interventions physiques pour interrompre ou réduire la propagation des virus respiratoires. Partie 1 – Masques, protection oculaire et distanciation : examen systématique et méta-analyse. ») MedRxiv. [preprint]. (https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.03.30.20047217v2, accessed 4 June 2020)).

L’Organisation mondiale de la Santéaffirme qu’un avantage clé du port d’un masque, autre le fait de donner l’impression aux gens de contribuer à stopper la propagation du virus, est de :

 rappeler à la population les autres mesures à respecter (veiller par exemple à l’hygiène des mains, ne pas se toucher le nez ou la bouche) »  [réf 2, p.8].

Est-ce le cœur du problème que les gens soient entraînés à respecter les déclarations de l’OMS et de leur gouvernement, comme la campagne médiatique en cours, déclarant que seul un vaccin mettra fin à la pandémie et que la vaccination obligatoire est la seule façon d’y parvenir? Les vaccins ne sont pas la solution aux pandémies !

Selon l’OMS, dans le grand public, le port du masque par des personnes en bonne santé peut notamment présenter les désavantages suivants :

  • « risque potentiellement accru d’autocontamination dû au fait de manipuler un masque facial puis de se toucher les yeux avec des mains contaminées6)Zamora JE, Murdoch J, Simchison B, Day AG. Contamination: a comparison of 2 personal protective systems. (« Contamination : comparaison de 2 systèmes de protection individuelle. ») CMAJ. 2006;175(3):249-54. 7)Kwon JH, Burnham CD, Reske KA, Liang SY, Hink T, Wallace MA, et al. Assessment of Healthcare Worker Protocol Deviations and Self-Contamination During Personal Protective Equipment Donning and Doffing. (« Analyse des dérogations au protocole et de l’auto-contamination du personnel de santé pendant la mise en place et le retrait de l’équipement de protection individuelle. ») Infect Control Hosp Epidemiol. 2017;38(9):1077-83.
  • autocontamination possible si un masque non médical humide ou sale n’est pas remplacé, favorisant ainsi la prolifération de microorganismes ;
  • mal de tête et/ou difficultés respiratoires possibles selon le type de masque utilisé ;
  • lésions cutanées faciales, dermite irritative ou aggravation de l’acné en cas de port fréquent et prolongé du masque ; 8)Al Badri F. Surgical mask contact dermatitis and epidemiology of contact dermatitis in healthcare workers. (« Dermatite de contact par masque chirurgical et épidémiologie de la dermatite de contact chez le personnel de santé. »)Current Allergy & Clinical Immunology, 30,3: 183 – 188. 2017.
  • difficulté de communiquer clairement ;
  • sensation possible d’inconfort ; 9) Jefferson, T., Jones, M., Al Ansari, L.A., Bawazeer, G., Beller, E., Clark, et al., 2020. Physical interventions to interrupt or reduce the spread of respiratory viruses. Part 1 – Face masks, eye protection and person distancing: systematic review and meta-analysis. (« Interventions physiques pour interrompre ou réduire la propagation des virus respiratoires. Partie 1 – Masques, protection oculaire et distanciation : examen systématique et méta-analyse. ») MedRxiv. [preprint]. (https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.03.30.20047217v2, accessed 4 June 2020 10)Matusiak L, Szepietowska M, Krajewski P, Bialynicki-Birula R, Szepietowski JC. Inconveniences due to the use of face masks during the COVID-19 pandemic: a survey study of 876 young people. (« Inconvénients causés par l’utilisation de masques faciaux pendant la pandémie de COVID-19 : une étude menée auprès de 876 jeunes. ») Dermatol Ther. 2020.
  • fausse impression de sécurité pouvant conduire à un respect moins scrupuleux des mesures préventives qui ont fait leurs preuves comme la distanciation physique et
    l’hygiène des mains ;
  • port du masque mal supporté, notamment par le jeune enfant ;
  • problèmes liés à la gestion des déchets ; l’élimination sauvage des masques peut entraîner une augmentation du volume des déchets dans les lieux publics, présentant un
    risque de contamination des préposés au nettoyage des rues et des risques pour l’environnement ;
  • difficultés de communiquer en cas de surdité et de dépendance de la lecture labiale ;
  • désavantages et difficultés liés au port du masque éprouvés par les enfants, les personnes atteintes de troubles mentaux ou de déficiences développementales,
    les personnes âgées atteintes de déficiences cognitives, les asthmatiques ou les personnes souffrant d’affections respiratoires chroniques, les personnes ayant récemment subi un traumatisme facial ou une intervention chirurgicale orale ou maxillo-faciale, ainsi que celles qui vivent dans un environnement chaud et humides. » [2, p. 8]


Le seul bénéfice médical potentiel de l’utilisation de masques par des personnes en bonne santé , dans le grand public, mentionné par l’OMS, est le « risque potentiellement réduit d’exposition à des sujets infectés encore asymptomatiques. » [2, p. 7]Cette phrase est très soigneusement formulée. L’exposition potentielle ne signifie pas l’exposition réelle. Comment savez-vous que quelqu’un a le SRAS-CoV-2 avant l’apparition des symptômes? L’implication délibérée est que les gens devraient toujours porter un masque, par crainte que votre voisin à bord d’un train, par exemple, ait le SRAS-CoV-2, même s’il ne présente aucun symptôme.

Il n’existe presque pas de preuves réelles documentant que les personnes asymptomatiques (qui ne présentent pas de symptômes) propagent le coronavirus.

Une étude publiée dans Respiratory Medicine 11)M. Gao et al. 2020. A study on infectivity of asymptomatic SARS-CoV-2 carriers (« Étude sur l’infectivité des porteurs asymptomatiques du SRAS-CoV-2 »), Respir Med. 2020 Aug; 169: 106026 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7219423/ sur 455 porteurs asymptomatiques du SRAS-CoV-2, isolés pendant 4 à 5 jours, a révélé qu’il n’y a eu aucune contagiosité des membres de la famille ou du personnel médical. Le document conclut dans ses explications:

« Nous concluons que la contagiosité de certains porteurs asymptomatiques du SRAS-CoV-2 pourrait être faible. Cette constatation implique qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter indûment de patients asymptomatiques ou de patients présentant des troubles légers pendant la pandémie de COVID-19 en cours. »  12)M. Gao et al. 2020. A study on infectivity of asymptomatic SARS-CoV-2 carriers (« Étude sur l’infectivité des porteurs asymptomatiques du SRAS-CoV-2 »), Respir Med. 2020 Aug; 169: 106026 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7219423/

Une étude différente a révélé une transmission de 10 % dans les ménages, mais que les cas secondaires étaient plus légers que les cas primaires (par conséquent, les cas de transmission n’étaient pas asymptomatiques) 13)L. Luo et al. (2020) Modes of contact and risk of transmission in COVID-19 among close contacts (« Modes de contact et risque de transmission de la COVID-19 parmi les contacts étroits »), medRxiv, doi: https://doi.org/10.1101/2020.03.24.20042606 (preprint. Une étude réalisée en Corée du Sud sur un groupe de 97 personnes infectées n’a révélé aucune transmission secondaire lors d’un suivi de 17 familles par application de traçage des contacts14)Park S, Kim Y, Yi S, Lee S, Na B, Kim C, et al. Coronavirus Disease Outbreak in Call Center, South Korea. (« Épidémie de coronavirus au centre d’appels, Corée du Sud. ») Emerg Infect Dis. 2020;26(8):1666-1670. https://dx.doi.org/10.3201/eid2608.201274. Une méta-analyse de quatre études publiées a révélé que le taux d’infection chez les personnes asymptomatiques variait de 0 à 2,2 %. Les taux de transmission symptomatique variaient d’environ 1 à 15 %15)O. Byambasuren et al. (2020) Estimating the extent of asymptomatic COVID-19 and its potential for community transmission: systematic review and meta-analysis (« Estimation de l’étendue de la COVID-19 asymptomatique et de son potentiel de transmission auprès du public : examen systématique et méta-analyse »), medRxiv doi: https://doi.org/10.1101/2020.05.10.20097543. Cela indique clairement qu’il est très improbable que des personnes en bonne santé ne présentant aucun signe extérieur de SRAS-CoV-2 propagent le virus.

Les conséquences du port d’un masque facial : les personnes en bonne santé ne devraient porter un masque facial que si quelqu’un autour d’elles présente davantage que de légers symptômes du SRAS-CoV-2. Les personnes dont on sait qu’elles sont atteintes de maladies préexistantes, telles qu’un cancer ou une maladie chronique qui ne s’améliore pas, devraient porter un masque près des personnes présentant des symptômes du SRAS-CoV-2. Cependant, cela ne devrait pas être une mesure à long terme, car le manque d’oxygène en résultant peut avoir des effets négatifs sur le corps.

Comme le souligne l’OMS, le port d’un masque peut causer des difficultés respiratoires. Celles-ci comprennent l’hypoxie, où le corps est privé d’un approvisionnement adéquat en oxygène. Le manque d’oxygène peut entraîner le cancer et d’autres maladies chroniques. Si vous en souffrez, alors il est vital d’apporter autant d’oxygène dans votre système que possible 16)Toru Abo, The Only Two Causes of All Diseases (« Les deux seules causes de toutes les maladies »), Babel Corporation (8 April 2013).. Ceux qui souffrent d’asthme seraient considérablement affectés par le port d’un masque17)Adebayo Folorunsho-Francis (17 May 2020), Wearing face masks exposes asthmatics to hypoxia — Physicians (« Le port de masques expose les asthmatiques à l’hypoxie — Médecins »), The Punch https://www.msn.com/en-xl/news/other/wearing-face-masks-exposes-asthmatics-to-hypoxia-physicians/ar-BB14bVrt, comme l’a souligné l’OMS. Il y a aussi un risque d’hypercapnie, où il y a trop de dioxyde de carbone dans le sang. Les masques faciaux pourraient provoquer une hypercapnie en confinant le dioxyde de carbone expiré entre le visage et le masque. L’inhalation pourrait entraîner une augmentation des niveaux de CO2, ce qui pourrait mener à la somnolence, des étourdissements, la fatigue et des maux de tête18)Matuschek C. et al (2020) Face masks: benefits and risks during the COVID-19 crisis (« Masques faciaux : avantages et risques pendant la crise de la COVID-19 »), European Journal of Medical Research 25 (32), https://link.springer.com/article/10.1186/s40001-020-00430-5. The evidence on hypercapnia is weak especially since COVID-19, unless you suffer from a pulmonary problem such as chronic obstructive pulmonary disease (COPD). Wearing a face mask with COPD can result in hypercapnia. (« Les preuves sur l’hypercapnie sont faibles, surtout depuis la COVID-19, à moins que vous souffriez d’un problème pulmonaire comme une maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC). Le port d’un masque avec MPOC peut entraîner une hypercapnie. »).

Le port excessif de masques peut causer des effets secondaires sur la santé. Il n’existe guère de preuves convaincantes que les masques faciaux offrent une protection significative contre le SRAS-CoV-2, sauf à proximité de personnes présentant des symptômes modérés ou graves. Seuls les masques médicaux de qualité supérieure fonctionneraient dans ce cas, et seulement pour une courte période de temps. Les masques faits maison n’offrent aucune protection. C’est l’équivalent d’essayer d’empêcher un grain de sable (molécule SRAS-CoV-2) de tomber à travers d’un grillage (masque fait maison).

L’effet psychologique du port d’un masque est négatif. Principalement, les masques faciaux ont été associés, du moins dans le monde occidental, à des activités suspectes. Nous considérons les gens avec un masque comme ayant quelque chose à cacher. Notre vision du monde des masques faciaux a maintenant changé. Des problèmes de communication sont maintenant plus courants. Les gens comptent sur la reconnaissance de l’expression faciale, ce qui veut dire qu’il faut pouvoir voir tout le visage. Ceux qui ont besoin de lire sur les lèvres ont l’impression de ne plus pouvoir communiquer avec les gens. L’impact sur les enfants est choquant. Dans de nombreux pays, les enfants ont été forcés de porter un masque même en faisant du sport à l’école ou en chantant. Pourtant, toutes les statistiques montrent que les enfants sont de loin le groupe le moins susceptible de contracter la COVID-19, d’en être malades ou de la transmettre. Le port de masques dans de telles circonstances est très cruel. Aucune preuve médicale n’appuie cette mesure draconienne. Respirer à travers un masque peut être ressenti comme un dur labeur. C’est parce que nous avons tendance à respirer par la bouche ouverte et à n’utiliser que les muscles de la poitrine supérieure. Cela est très inefficace et peut causer de l’anxiété et du stress19)Children’s Minnesota, Breathing tips and mindfulness while wearing a mask (« Conseils de respiration et de vigilance en portant un masque »), https://www.childrensmn.org/2020/07/15/breathing-tips-while-wearing-mask/. La respiration buccale peut avoir des effets néfastes sur la croissance faciale des enfants, causant des déformations faciales, des problèmes de sommeil, des effets négatifs sur le rendement scolaire et des problèmes de comportement20)Jefferson, Y. (2010), Mouth breathing: adverse effects on facial growth, health, academics, and behaviour (« Respiration buccale : effets négatifs sur la croissance faciale, la santé, les études et le comportement »), Gen Dent, Jan-Feb 2010;58(1):18-25; quiz 26-7, 79-80..

Dans une étude en langue allemande sur les effets psychologiques du port de masques avec plus de 1000 participants, on y constate : « Ce qui a dépassé toutes les attentes de l’enquêteuse, c’est le fait qu’environ 60 % des personnes se sentant clairement accablées par les réglementations subissent déjà de lourdes conséquences (psychosociales), tels que la forte diminution de la participation à la vie sociale, en raison de l’aversion et du contournement du port du masque, le retrait social, la diminution des soins de santé (jusqu’à l’évitement des rendez-vous chez le médecin) ou le renforcement des problèmes de santé préexistants (troubles post-traumatiques, herpès, migraines). » En outre, « le niveau de stress ressenti en portant le masque entraîne chez de nombreux individus des réactions au stress psycho-végétatives et des séquelles par une agression interne croissante, ce qui est très pertinent pour la santé (et, en ce qui concerne l’agressivité, pour la société). Par ailleurs, cela ouvre également la voie à une auto-expérience dépressive indirecte (chez d’autres), par le biais d’une expérience personnelle et corporelle déficiente. » L’auteure de l’étude décrit également un état psychologiquement dégénératif qui signifie « qu’une grande proportion des personnes touchées se trouvent au moins au seuil du traumatisme ».21)Prousa, D. (2020). Study on psychological and psycho-vegetative complaints with the current mouth and nose protection regulations. (« Étude sur les troubles psychologiques et psycho-végétatifs avec les réglementations actuelles de protection de la bouche et du nez. ») PsychArchives https://doi.org/10.23668/PSYCHARCHIVES.3135

Cette étude appuie les conclusions d’une thèse de doctorat de 1999, selon laquelle « un masque peut réduire considérablement le sentiment d’identifiabilité de son porteur et peut également réduire énormément son auto-perception en lieu public par suite de changements du focus de l’attention » . C’était notamment le cas dans des situations spécifiques où le porteur « voulait se comporter d’une façon particulière » 22)M. Cooper (1999), AN EMPIRICAL AND THEORETICAL INVESTIGATION INTO THE
PSYCHOLOGICAL EFFECTS OF WEARING A MASK (« Une recherche empirique et théorique sur les effets psychologiques du port du masque »), PhD Thesis, https://strathprints.strath.ac.uk/43402/1/1999_PhD_thesis_public.pdf
. Par exemple, le port d’un masque peut réduire notre capacité à communiquer et à « lire » les émotions. Dans une étude de 2020, « les participants reconnaissaient moins précisément les émotions et faisaient moins confiance à leur propre évaluation. Ce qui est particulièrement intéressant dans ce contexte, c’est qu’il y a eu des interprétations erronées des émotions individuelles ». Par exemple, les participants ont interprété comme « fâchée » une expression faciale clairement dégoûtée chez une personne portant un masque . Certaines émotions, comme le bonheur, la tristesse et la colère, étaient considérées comme neutres. « L’état émotionnel n’était donc plus du tout perçu. » 23)Carbon, C-C. (2020), Wearing face masks strongly confuses counterparts in reading emotions (« Le port de masques trouble fortement l’interlocuteur dans la lecture des émotions »), PsyArXiv Preprints https://psyarxiv.com/x3uh6/ Les masques nous enlèvent le côté humain.

Il n’y a pratiquement aucune évidence pour le port du masque. Une étude de 2012, qui a effectué une méta-analyse de 17 études sur le port de masques pour se protéger contre la grippe, a conclu que : « aucune des études n’a établi de corrélation concluante entre l’utilisation de masques / filtres respiratoires et la protection contre les infections grippales. » 24)bin-Reza et al, (2012), The use of masks and respirators to prevent transmission of influenza: a systematic review of the scientific evidence (« L’utilisation de masques et d’appareils respiratoires pour prévenir la transmission de la grippe : un examen systématique des preuves scientifiques »), Influenza Other Respir Viruses. 2012 Jul; 6(4): 257–267, https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5779801/ La célèbre revue médicale JAMA rapporte :

« Les masques ne devraient être utilisés que par les personnes qui présentent des symptômes d’infection respiratoire comme la toux, les éternuements ou, dans certains cas, la fièvre. Les masques devraient également être portés par les professionnels de la santé, par les individus qui soignent des personnes atteintes d’infections respiratoires ou qui sont en contact étroit avec elles, ou bien encore selon les directives d’un médecin. Les personnes en bonne santé ne devraient pas porter de masque pour se protéger contre les infections respiratoires, car rien n’indique que les masques portés par des personnes en bonne santé soient efficaces pour prévenir la maladie. » 25)Desai, A, and Mehrotra, P. (2020), Medical Masks (« Masques médicaux »), JAMA. 2020;323(15):1517-1518. doi:10.1001/jama.2020.2331, https://jamanetwork.com/journals/jama/fullarticle/2762694

L’OMS et les gouvernements continuent de promouvoir le port de masques, et certains pays ont criminalisé le fait de ne pas en porter. Toutefois, l’Organisation mondiale de la santé elle-même affirme que la principale raison pour laquelle il faut porter des masques est de « rappeler aux gens de se conformer à d’autres mesures ». Les preuves médicales ne soutiennent pas le port de masques dans des espaces confinés tels que les magasins ou les transports publics, ni le port de masques par des personnes en bonne santé dans n’importe quelle situation, sauf en cas de contact avec des personnes qui sont clairement symptomatiques. Il incombe à ceux qui présentent des symptômes de ne pas sortir et, au besoin, de porter un masque de qualité médicale. Pour le grand public en bonne santé, les données indiquent que les masques ne présentent aucun avantage réel et que les inconvénients du port d’un masque l’emportent largement sur les avantages médicaux.

La peur a été exacerbée par la propagation des médias disant que les gens étaient asymptomatiques sans le savoir et qu’ils pouvaient être des « superpropagateurs » 26)D. Shukman (30 May 2020), BBC News, Coronavirus: The mystery of asymptomatic ‘silent spreaders’ (« Coronavirus : le mystère des « épandeurs silencieux » asymptomatiques »), https://www.bbc.co.uk/news/uk-52840763 De plus en plus de gens portent des masques chaque fois qu’ils sortent en toutes circonstances. Ils mettent ainsi en danger leur propre santé physique et mentale. Comme les politiciens ne connaissent peut-être pas l’état des choses, il est conseillé de partager cette information avec eux. Les politiciens prennent leurs décisions sur la base de conseils, et si ces conseils ont des motivations plutôt politiques que logiques, vous avez maintenant l’occasion de les informer sur les preuves existantes et de les inciter à faire pression sur leurs gouvernements afin de réviser ces règlementations nuisibles imposées entièrement sans raison à des gens en bonne santé.

References

References
1D. Chu et al. (2020) Physical distancing, face masks, and eye protection to prevent person-to-person transmission of SARS-CoV-2 and COVID-19: a systematic review and meta-analysis, (« Distanciation physique, masques et protection oculaire pour prévenir la transmission de personne à personne du SRAS-CoV-2 et de la COVID-19 : revue systématique et méta-analyse »), The Lancet, VOLUME 395, ISSUE 10242, P1973-1987, JUNE 27, 2020, DOI: https://doi.org/10.1016/S0140-6736(20)31142-9
2, 3Organisation mondiale de la Santé (5 juin 2020), Conseils sur le port du masque dans le cadre de la COVID-19 : orientations provisoires, 5 juin 2020, Voir le document WHO-2019-nCov-IPC_Masks-2020.4-fre.pdf au lien suivant: https://apps.who.int/iris/handle/10665/332448?locale-attribute=fr&
4The Independent, Coronavirus: Face masks could increase risk of infection, medical chief warns (« Coronavirus: Les masques pourraient augmenter le risque d’infection, prévient le médecin en chef »), 12 March 2020 https://www.independent.co.uk/news/health/coronavirus-news-face-masks-increase-risk-infection-doctor-jenny-harries-a9396811.html
5Bundgaard H. et al. (18 Nov 2020), Effectiveness of Adding a Mask Recommendation to Other Public Health Measures to Prevent SARS-CoV-2 Infection in Danish Mask Wearers (« Efficacité de l’ajout d’une recommandation de masque à d’autres mesures de santé publique pour prévenir l’infection au SRAS-CoV-2 chez les porteurs de masque danois »), Annals of Internal Medicine, https://doi.org/10.7326/M20-6817
6Zamora JE, Murdoch J, Simchison B, Day AG. Contamination: a comparison of 2 personal protective systems. (« Contamination : comparaison de 2 systèmes de protection individuelle. ») CMAJ. 2006;175(3):249-54.
7Kwon JH, Burnham CD, Reske KA, Liang SY, Hink T, Wallace MA, et al. Assessment of Healthcare Worker Protocol Deviations and Self-Contamination During Personal Protective Equipment Donning and Doffing. (« Analyse des dérogations au protocole et de l’auto-contamination du personnel de santé pendant la mise en place et le retrait de l’équipement de protection individuelle. ») Infect Control Hosp Epidemiol. 2017;38(9):1077-83.
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9 Jefferson, T., Jones, M., Al Ansari, L.A., Bawazeer, G., Beller, E., Clark, et al., 2020. Physical interventions to interrupt or reduce the spread of respiratory viruses. Part 1 – Face masks, eye protection and person distancing: systematic review and meta-analysis. (« Interventions physiques pour interrompre ou réduire la propagation des virus respiratoires. Partie 1 – Masques, protection oculaire et distanciation : examen systématique et méta-analyse. ») MedRxiv. [preprint]. (https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.03.30.20047217v2, accessed 4 June 2020
10Matusiak L, Szepietowska M, Krajewski P, Bialynicki-Birula R, Szepietowski JC. Inconveniences due to the use of face masks during the COVID-19 pandemic: a survey study of 876 young people. (« Inconvénients causés par l’utilisation de masques faciaux pendant la pandémie de COVID-19 : une étude menée auprès de 876 jeunes. ») Dermatol Ther. 2020.
11, 12M. Gao et al. 2020. A study on infectivity of asymptomatic SARS-CoV-2 carriers (« Étude sur l’infectivité des porteurs asymptomatiques du SRAS-CoV-2 »), Respir Med. 2020 Aug; 169: 106026 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7219423/
13L. Luo et al. (2020) Modes of contact and risk of transmission in COVID-19 among close contacts (« Modes de contact et risque de transmission de la COVID-19 parmi les contacts étroits »), medRxiv, doi: https://doi.org/10.1101/2020.03.24.20042606 (preprint
14Park S, Kim Y, Yi S, Lee S, Na B, Kim C, et al. Coronavirus Disease Outbreak in Call Center, South Korea. (« Épidémie de coronavirus au centre d’appels, Corée du Sud. ») Emerg Infect Dis. 2020;26(8):1666-1670. https://dx.doi.org/10.3201/eid2608.201274
15O. Byambasuren et al. (2020) Estimating the extent of asymptomatic COVID-19 and its potential for community transmission: systematic review and meta-analysis (« Estimation de l’étendue de la COVID-19 asymptomatique et de son potentiel de transmission auprès du public : examen systématique et méta-analyse »), medRxiv doi: https://doi.org/10.1101/2020.05.10.20097543
16Toru Abo, The Only Two Causes of All Diseases (« Les deux seules causes de toutes les maladies »), Babel Corporation (8 April 2013).
17Adebayo Folorunsho-Francis (17 May 2020), Wearing face masks exposes asthmatics to hypoxia — Physicians (« Le port de masques expose les asthmatiques à l’hypoxie — Médecins »), The Punch https://www.msn.com/en-xl/news/other/wearing-face-masks-exposes-asthmatics-to-hypoxia-physicians/ar-BB14bVrt
18Matuschek C. et al (2020) Face masks: benefits and risks during the COVID-19 crisis (« Masques faciaux : avantages et risques pendant la crise de la COVID-19 »), European Journal of Medical Research 25 (32), https://link.springer.com/article/10.1186/s40001-020-00430-5. The evidence on hypercapnia is weak especially since COVID-19, unless you suffer from a pulmonary problem such as chronic obstructive pulmonary disease (COPD). Wearing a face mask with COPD can result in hypercapnia. (« Les preuves sur l’hypercapnie sont faibles, surtout depuis la COVID-19, à moins que vous souffriez d’un problème pulmonaire comme une maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC). Le port d’un masque avec MPOC peut entraîner une hypercapnie. »
19Children’s Minnesota, Breathing tips and mindfulness while wearing a mask (« Conseils de respiration et de vigilance en portant un masque »), https://www.childrensmn.org/2020/07/15/breathing-tips-while-wearing-mask/
20Jefferson, Y. (2010), Mouth breathing: adverse effects on facial growth, health, academics, and behaviour (« Respiration buccale : effets négatifs sur la croissance faciale, la santé, les études et le comportement »), Gen Dent, Jan-Feb 2010;58(1):18-25; quiz 26-7, 79-80.
21Prousa, D. (2020). Study on psychological and psycho-vegetative complaints with the current mouth and nose protection regulations. (« Étude sur les troubles psychologiques et psycho-végétatifs avec les réglementations actuelles de protection de la bouche et du nez. ») PsychArchives https://doi.org/10.23668/PSYCHARCHIVES.3135
22M. Cooper (1999), AN EMPIRICAL AND THEORETICAL INVESTIGATION INTO THE
PSYCHOLOGICAL EFFECTS OF WEARING A MASK (« Une recherche empirique et théorique sur les effets psychologiques du port du masque »), PhD Thesis, https://strathprints.strath.ac.uk/43402/1/1999_PhD_thesis_public.pdf
23Carbon, C-C. (2020), Wearing face masks strongly confuses counterparts in reading emotions (« Le port de masques trouble fortement l’interlocuteur dans la lecture des émotions »), PsyArXiv Preprints https://psyarxiv.com/x3uh6/
24bin-Reza et al, (2012), The use of masks and respirators to prevent transmission of influenza: a systematic review of the scientific evidence (« L’utilisation de masques et d’appareils respiratoires pour prévenir la transmission de la grippe : un examen systématique des preuves scientifiques »), Influenza Other Respir Viruses. 2012 Jul; 6(4): 257–267, https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5779801/
25Desai, A, and Mehrotra, P. (2020), Medical Masks (« Masques médicaux »), JAMA. 2020;323(15):1517-1518. doi:10.1001/jama.2020.2331, https://jamanetwork.com/journals/jama/fullarticle/2762694
26D. Shukman (30 May 2020), BBC News, Coronavirus: The mystery of asymptomatic ‘silent spreaders’ (« Coronavirus : le mystère des « épandeurs silencieux » asymptomatiques »), https://www.bbc.co.uk/news/uk-52840763

https://www.naturalscience.org/fr/news/2021/04/les-risques-du-port-du-masque-pour-la-sante/