24ème Congrès Mondial International
« Nouvelles Perspectives Scientifiques »
Le fardeau de la solitude
Pourquoi la convivialité et l’entraide sont essentielles pour nous
The Very Reverend Dean em. Paul PROBST, SF, Président Européen de The World Foundation for Natural Science, Lucerne, Suisse
La cause de décès la plus fréquente n’est ni le cancer ni les maladies cardio-vasculaires. La plupart des gens meurent de solitude. Le psychiatre allemand renommé, Dr Manfred Spitzer, décrit cette affection souvent méconnue comme « douloureuse, contagieuse et mortelle. » C’est pourquoi il a même consacré un livre entier aux effets de la solitude. En tant que naturopathe avec plus de trente ans d’expérience, Paul Probst peut confirmer par sa propre pratique que presque toutes les personnes malades se sentent également seules. La solitude cause du stress parce qu’elle est contre nature. Les êtres humains sont des êtres sociaux ne pouvant s’épanouir correctement seulement qu’en communauté. Cela peut être vu dans la structure cellulaire incroyablement grande de notre corps ainsi que dans les liens forts du clan et de la famille, qui comptent légitimement comme la cellule germinale d’une société saine. Mais aujourd’hui cette structure sociale s’effrite et les gens de tous les niveaux se condamnent de plus en plus à une existence solitaire.
En tant que Président Européen de The World Foundation for Natural Science, Paul Probst a choisi son discours d’ouverture parce que le congrès de cette année a également été conçu pour permettre en particulier aux gens du monde entier de se connecter /faire du réseau (des participants de dix-sept pays étaient présents), d’échanger des idées et se faire des amis à travers les continents. Pour citer librement Henry Ford : « Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est un succès. » Dans sa conférence, Paul Probst a utilisé de nombreux anecdotes et faits pour expliquer à quel point notre état d’esprit – et finalement notre Esprit – influence notre santé. Cette solitude qui rend les gens malades a été illustrée par l’orateur en utilisant l’exemple de la colonie d’émigrants italiens de Roseto aux États-Unis. Là, les gens étaient extraordinairement en bonne santé malgré une mauvaise nutrition, tant qu’ils restaient bien intégrés dans la communauté sociale de leur ville. Lorsque cet esprit communautaire a disparu en raison de la prospérité croissante, les maladies chroniques ont aussi commencé à apparaître. Paul Probst a expliqué de façon impressionnante qu’avec notre comportement, nous influençons nos gènes beaucoup plus qu’ils ne nous influencent. C’est pourquoi de nombreux médecins ont découvert indépendamment ce qui rend les gens heureux et en bonne santé : unir nos forces pour le bien !
5G, totaltement numérique ?
Pourquoi la 5G est plus qu’un nouveau standard de communication mobile
Franz ULRICH, Ingénieur en Électricité EPF, Hohenrain, Suisse
Sans diaboliser cette technologie sans doute commode, Franz Ulrich a montré comment le rayonnement micro-ondes à haute fréquence affecte les systèmes naturels et comment les humains, les animaux et les plantes en sont affectés. 5G est le pionnier d’une numérisation omniprésente : Smart Homes, Smart Cities, Smart Security. Un jour, il sera possible d’exploiter et d’interconnecter jusqu’à un million d’appareils par kilomètre carré : l’Internet des objets.
Parallèlement, de plus en plus de données sont recueillies. Comment? Par qui? Pourquoi? En plus de l’aspect de santé, il y a aussi ces questions à prendre en compte lors de la discussion sur le 5G. Nous deviendrons tous des citoyens et des clients plus prévisibles pour la politique et les affaires. La crainte d’une « surveillance totale » est-elle réelle et justifiée? Est-ce ce que nous voulons? Qui en bénéficiera?
Saviez-vous que nous aurons besoin d’environ d’un millier de fois plus d’antennes pour pouvoir vraiment faire fonctionner la 5G partout ? Que se passera-t-il lorsque des dizaines de milliers de satellites 5G orbiteront dans l’ionosphère, le « bouclier protecteur » de la Terre, comme il est prévu? Franz Ulrich a découvert les mensonges de propagande de l’industrie de la téléphonie mobile, a donné une perspective des risques pour la santé causés par cette irradiation de 24 heures sur 24 et a souhaité ce qui suit : « Imaginez que la 5G arrive mais personne ne participe. »
La communication mobile est-elle malsaine ?
Les effets visibles du rayonnement électromagnétique
Denise ULRICH, Diplômée en Géographie (Msc) et en enseignement secondaire (DAES), Hohenrain, Suisse
Les communications mobiles sont-elles malsaines? L’intervenante a répondu à cette question dès le début et a confirmé qu’il y a maintenant d’innombrables études qui prouvent les dangers des communications mobiles. Mais Denise Ulrich voulait aller au fond des choses elle-même et découvrir exactement pourquoi les communications mobiles sont si nuisibles. Elle a expérimenté dans son propre laboratoire avec de l’eau, l’élément sur lequel toute vie est basée, et a testé différents échantillons d’eau. À l’aide d’un microscope à champ sombre, elle a observé comment la structure de l’eau change lorsqu’elle est exposée au rayonnement d’un four à micro-ondes, d’un téléphone mobile ou d’un routeur Wi-Fi.
Les images parlaient d’elles-mêmes : sous le rayonnement à haute fréquence, l’eau semblait chaotique; les belles structures naturelles ont été détruites. Les échantillons de sang et de salive ont également révélé une image similaire : Le sang qui a été exposé à un téléphone mobile et un routeur Wi-Fi pendant 30 minutes a montré une agrégation des globules rouges en forme de rouleaux, c.-à-d. une tendance du sang à s’agglutiner et donc un précurseur de tumeur. Les bonnes nouvelles : si les sujets de test s’éloignent de la source de rayonnement et sortent dans la nature pendant seulement 30 minutes, alors le corps semble récupérer et montre à nouveau des images de sang sain. Cependant, les chercheurs ont découvert que non seulement les humains, mais aussi la nature et en particulier les arbres, présentent des dommages causés par les communications mobiles. Ici aussi, les photos de Denise Ulrich parlent d’elles-mêmes. Conclusion : Le rayonnement technique superpose le délicat rayonnement électromagnétique de la nature et de notre corps, ce qui conduit à une perte de l’ordre. Il est donc important que nous préservions suffisamment de lieux dans ce monde et que nous les protégions de l’influence des rayonnements des communications mobiles pour donner à notre corps et à la nature la possibilité de se régénérer.
« Pierre qui roule n’amasse pas mousse »
Des instructions pratiques pour davantage de mouvements au quotidien
Gabriela BAUMANN, Diplômée en thérapie selon Dorn, Horgen, Suisse
La vie est mouvement. Quiconque bouge peut aussi bouger quelque chose. Cela s’applique à tous les domaines, à nos sentiments et à nos pensées ainsi qu’à notre corps physique. Gabriela Baumann a présenté au public avec beaucoup d’humour « l’arbre de la vie » chez les humains et a montré comment la respiration et la posture affectent nos sentiments et la santé en général.
Gabriela Baumann, qui travaille dans le domaine de la thérapie holistique du corps depuis plus de dix ans, utilise des méthodes douces et alternatives comme la thérapie selon Dorn pour redonner au corps sa posture naturelle. Cela signifie moins respectivement aucune douleur et un plus grand bien-être. Les mauvaises positions sont souvent la cause de divers blocages et donc d’affections, p.ex. au niveau des nerfs, de la circulation sanguine, du métabolisme et également au niveau des méridiens.
Vous n’avez aucune idée de ce que cela signifie de faire quelques exercices simples régulièrement! Juste être assis correctement et consciemment fait du bien à votre corps. C’est sa façon de vous parler, soit par le bien-être, soit par la douleur. Écoutez attentivement! Qu’est-ce que votre corps veut vous dire?
Révolution apicole – Protection des abeilles mellifères
Ce dont les abeilles ont vraiment besoin
Torben SCHIFFER, Professeur, Neu Wumstorf, Allemagne
La bonne nouvelle, que le conférencier a donné au début de sa conférence, est qu’il y a encore des abeilles sauvages qui vivent dans les creux des arbres, comme elles le font depuis des milliers d’années sans intervention humaine, s’étant adaptées à l’évolution grâce à la sélection naturelle – elles n’ont pas disparu ! (Et elles vivent toujours sans contrôle de Varroa par l’acide formique !)
Torben Schiffer a été chargé par l’Université de Würzburg d’étudier les conditions dans lesquelles les abeilles vivent à l’état sauvage et de les comparer avec les conditions des abeilles domestiques que l’on garde dans des ruches. Et il a obtenu des résultats étonnants. Par exemple, il a redécouvert le pseudoscorpion, qui dans des conditions naturelles, vit en symbiose avec les abeilles, se nourrit de leurs déchets et qui a pour nourriture préférée la mite varroa.
L’apiculture conventionnelle est essentiellement un élevage de masse, qui repousse le comportement originel des abeilles, qui a assuré la survie des animaux en évolution naturelle (essaimage, piqûres, etc.), afin d’obtenir le rendement de miel le plus élevé possible, affaiblissant ainsi de plus en plus les abeilles. Aujourd’hui, les abeilles vivent en permanence dans des conditions où elles survivent à peine.
Il est impressionnant de voir que les abeilles dans une ruche conventionnelle doivent travailler des millions d’heures, juste pour maintenir le bon climat dans la ruche (en raison des espaces beaucoup trop grands et angulaires dans les coins dans lesquels la moisissure se forme rapidement), au détriment d’activités significatives telles que le toilettage, le nettoyage, la propolisation des parois, l’élimination des acariens, etc. En outre, une colonie d’abeilles a besoin seulement d’environ 2 kg de miel dans le creux d’un tronc d’arbre cylindrique, de forme ovale, alors qu’une colonie dans une ruche conventionnelle a besoin de beaucoup plus d’énergie (20 kg) pour survivre.
Torben Schiffer a dit clairement à l’auditoire que nous ne pouvons pas préserver les abeilles avec le système actuel d’apiculture, même si nous voulons les aider. Pas plus d’apiculteurs, mais plus de protecteurs de l’environnement sont nécessaires! Torben Schiffer est le fondateur du projet Beenature, qui vise à augmenter et à préserver le patrimoine génétique des abeilles sauvages d’origine. Dans le cadre de ce projet, le « Schiffer-Tree » a été développé, ce qui représente la première habitation appropriée à l’espèce des abeilles. Ce que Torben Schiffer a transmis dans sa conférence est le début d’une nouvelle et urgente façon de défendre la vie des abeilles sur notre planète et de les préserver.
Se libérer des substances toxiques
Comment aider notre corps à se débarrasser des toxines de façon sûre
Lukas WALDMANN, Naturopathe Certifié Suisse NTE (Naturopathie Traditionnelle Européenne), Rotkreuz, Suisse
Dans sa conférence, Lukas Waldmann a expliqué la nécessité d’éliminer les toxines absorbées par les influences environnementales de notre corps tout en favorisant ce processus de désintoxication grâce à une nutrition consciente et variée. Selon l’OMS, 80 % de toutes les maladies sont liées à un empoisonnement chronique causé par l’absorption de toxines par nos aliments, l’air et la peau. La multitude de toxines fournies sous la forme de divers produits chimiques tels que les pesticides, les matériaux de construction toxiques et les composants plastiques, les substances toxiques dans les cosmétiques, les additifs alimentaires, les médicaments ou les matériaux dentaires sont déposés dans l’organisme.
Une désintoxication ciblée peut avoir lieu dans le foie par ses sucs digestifs, dans l’intestin grêle, puis dans le côlon, mais cela sans surmener nos organes digestifs. L’ajout de substances amères, d’algues, de zéolite, d’une consommation suffisante d’eau, de bon sel et de bains alcalins avec ajout de chlorure de magnésium sont des facteurs de soutien. Un régime riche en minéraux, substances fibreuses ainsi que des jus de légumes et d’herbes sauvages sont des composants tout aussi importants de l’élimination des toxines.
Adieu plastique!
Une vie sans plastique est possible
Anneliese BUNK, Auteure best-seller du SPIEGEL, Munich, Allemagne
La co-auteure du best-seller du Spiegel « Besser leben ohne Plastik » (Vivre mieux sans plastique) a partagé ses nombreuses années d’expérience prouvée dans l’évitement du plastique dans la vie quotidienne. En commençant par la salle de bain, elle a fourni des recettes simples et des conseils spécifiques sur les soins corporels, le nettoyage ménager et les achats sans déchets d’emballage. En particulier, elle a souligné l’importance de l’origine locale et de la durabilité dans la sélection des produits. En outre, il ne faut éviter de jeter les récipients en plastique déjà existants dans un excès de zèle, mais les utiliser d’une manière différente pendant le plus longtemps possible afin qu’ils ne viennent plus en contact avec les aliments (p. ex., boîtes à sandwich pour y ranger les savons de voyage).
Anneliese Bunk a pu clairement montrer qu’en évitant le plastique, on vit non seulement mieux pour soi-même, mais aussi qu’en fabriquant de nombreux produits soi-même on peut réduire considérablement le nombre de sorties pour faire les courses, ce qui permet d’économiser temps, argent et de préserver l’environnement. Anneliese Bunk, par exemple, n’a besoin que de 1,5 kg de savon d’olive pour faire toute la lessive de sa famille de 4 personnes pendant toute une année. En outre, ce détergent se produit en ajoutant de la soude ménagère et de l’eau en un clin d’ œil.
Son exemple convaincant prouve que la vie sans plastique est non seulement possible, mais aussi un gain à tous les égards. Imitation fortement recommandée!
Construire avec le bois
Sans compromis, sain, indépendant et dans le cycle
Florian THOMA, Ingénieur Diplômé, St. Johann im Pongau, Autriche
Florian Thoma a montré dans sa conférence que la méthode de construction de bois développée par son père et lui-même crée un espace de vie non toxique, qui offre les conditions préalables pour guérir et avoir une vie saine en raison de l’utilisation exclusive de matériaux naturels. Une maladie asthmatique dans son enfance, causée par un espace de vie contaminé au formaldéhyde, et le mode de vie de François d’Assise comme source d’inspiration forte l’ont amené à prendre la décision d’aligner sa philosophie sur le principe que son travail doive servir l’environnement, la paix et le peuple. Contrairement aux matériaux utilisés aujourd’hui, aux toxines environnementales inhérentes et l’absence d’une option de recyclage acceptable, l’élimination et le retour au cycle naturel sont une exigence irrévocable pour Florian Thoma .
Sa connaissance dans la façon dont les maisons en bois résistent aux conditions climatiques, aux attaques fongiques et aux attaques d’insectes, ainsi que sa compréhension du moment où un arbre produit quelles propriétés permettent à Thoma de construire des maisons à plusieurs étages qui répondent au maximum aux exigences de la loi ainsi qu’aux règlements sur la protection contre l’incendie. Dans sa méthode de construction, on n’utilise ni rubans adhésifs ni vis, ni panneaux en contreplaqué, ni isolants thermiques ou pare-vapeur, mais des chevilles en bois et la connaissance de la capacité de charge maximale, même en cas de maisons à plusieurs étages par une certaine disposition du bois. Procédé par lequel, même sans aucune alimentation en énergie, il existe à peine de fluctuations de température dans la zone d’habitation, que ce soit à basse ou à haute température extérieure. En outre, ses constructions sont résistantes aux séismes et ne subissent pas de dommages consécutifs, même après les inondations.
Florian Thoma en a fait l’expérience : ceux qui donnent et partagent sont récompensés. C’est pourquoi lui et son père transmettent leurs connaissances et leurs expériences à travers des livres et des conférences à leurs semblables.
