Rétrospective sur le 22ème Congrès International
« Nouvelles Perspectives Scientifiques »
The World Foundation for Natural Science
Thursday, November 2nd, to Sunday, November 5th 2017
Visionnez les conférences ici (en anglais)
Malaises et maladies — Bénédiction ou malédiction ?
The Very Reverend Dean em. Paul Probst, SF, Lucerne, Suisse
Comme le Président Européen de The World Foundation for Natural Science le montrait dans son exposé, les malaises et les maladies n’arrivent pas par hasard ou ne sont pas non plus une question de destin mais se développent petit à petit comme résultats d’une réaction naturelle de notre corps lorsque notre vie au niveau physique, émotionnel, mental et spirituel n’est pas équilibrée. La cause de la dysharmonie est souvent ce que nous appelons le « stress ». La maladie n’est donc pas une imperfection du corps. Le cancer, par exemple, est une réaction normale, adaptative corporelle et non pas, comme le pense la médecine moderne, une fonction corporelle qui dérape. Le corps montre certaines réactions en particulier lorsqu’il est en manque d’oxygène ou en état d’hypothermie. Il est possible de guérir le cancer en changeant son mode de vie. Déjà en pratiquant une respiration abdominale avec visualisation et de l’exercice physique, on peut arrêter la production de cellules cancérigènes.
L’intervenant mentionna, par ailleurs, deux centrales énergétiques des cellules humaines et de leur importance pour notre santé. La façon anaérobie, soit indépendante de l’oxygène, la glycolyse, est prévue pour les urgences – en quelque sorte pour les batailles et les situations de fuite – et obtient de l’énergie à partir des glucides. La voie mitochondriale est au contraire aérobie, donc dépendante de l’oxygène. Certes, elle a besoin également de quelques glucides mais accepte aussi des protéines, des lipides, de l’oxygène et la lumière solaire. Elle produit 18 fois plus d’énergie que la façon par glycolyse. Ces deux processus doivent être maintenus en équilibre. Cependant, nous fonctionnons de nos jours très souvent – à cause du stress – presque seulement en mode glycolyse et mangeons trop de glucides. Le déséquilibre est ainsi programmé et par conséquence, également les maladies. La Nature nous a doté d’un rythme naturel qu’il nous faut suivre. Il ne faut pas non plus oublier que l’être humain est un être spirituel dans un voyage corporel et non pas un être physique sur un chemin spirituel. Plus un humain prend de l’âge, plus le mode mitochondrial devient dominant et plus sa confrontation aussi avec des thèmes spirituels devient importante, jusqu’à ce qu’il atteigne l’illumination et s’éteigne d’une mort naturelle, expirant son dernier souffle en paix.
Le printemps devient muet — Pourquoi toujours plus d’insectes et d’oiseaux disparaissent !
Sebastian Hausmann, M.Sc., Berlin, Allemagne
Dans son exposé sur la disparition des insectes et oiseaux, Sebastian Hausmann démontre comment tous les êtres vivants – de la plus petite graminée en passant par les fourmis et oiseaux jusqu’aux êtres humains – sont étroitement et indissociablement liés par leur mode de vie et leur place dans l’écosystème. Les insectes y prennent une position clé importante en tant que pollinisateurs et transformateurs de matières. Malheureusement, la disparition constante des insectes fut pendant longtemps à peine remarquée et s’est transformée en un grand problème : jusqu’à 75 % des insectes ont disparu en Europe centrale les 30 dernières années. La destruction de leur habitat naturel, le manque de nourriture de base, les produits phytopharmaceutiques toxiques, l’éclairage de plus en plus envahissant et les rayonnements technologiques rendent la survie des insectes et autres animaux difficile. L’agriculture écologique montre des issues en apportant des surfaces qui servent d’habitat aux animaux. De plus, cette agriculture est pratiquée sans pesticides dont la suppression n’est pas loin d’arriver. Les chaînes de supermarchés ALDI et COOP ont osé les premiers pas et ont interdit l’utilisation de produits phytopharmaceutiques toxiques également pour les fruits et légumes qui ne portent pas le label bio. Cela reste aux consommateurs de réclamer ces mesures auprès des autres supermarchés, ce qui pourrait réduire aussi l’utilisation des pesticides. Pour terminer, Sebastian Haussmann donna des conseils de valeur pour créer un endroit varié dans son propre jardin et nomma les bois qui servent de nourriture à la plupart des insectes et oiseaux tels le sorbier, le sureau, le saule marsault, le prunellier, l’aubépine, les mûriers, les noisetiers et les arbres fruitiers.
Les cosmétiques, nuisibles à notre santé et à notre environnement ?
Willi Luger, maître coiffeur et créateur d’entreprise, Ernstbrunn, Autriche
Willi Luger le dit dès le début : les coiffeurs ont un métier dangereux. Un quart des maladies de la peau se retrouve dans ce corps de métier alors que les coiffeurs et coiffeuses ne représentent qu’un pour cent de tous les actifs. Selon l’association professionnelle autrichienne, la coupable serait l’eau courante utilisée. Pour cela, les coiffeurs sont obligés par la loi de porter des gants, même pour une coupe faite sans shampooing mais sur cheveux mouillés. Pour Luger qui a dirigé un salon de coiffure avec succès pendant toute sa vie, il est clair que ses collègues tombent malades parce qu’ils travaillent quotidiennement avec des substances hautement agressives et parfois même carcinogènes – allant des shampooings aux colorations. Alors il n’est pas étonnant que les cosmétiques soient expressément exemptés d’étiquetage d’avertissement de substances dangereuses prescrit par la loi ! Ainsi le consommateur n’est pas conscient qu’il pourrait, par exemple, aussi bien utiliser un produit lessiviel de voiture au lieu d’un shampooing pour bébé.
Lorsque l’industrie des cosmétiques dépense des millions dans la recherche, dit Luger, c’est aussi pour arriver à trouver un moyen de produire encore moins cher. Ce qui ne coûte que quelques centimes dans la fabrication rapporte beaucoup d’euros à la vente. En effet, 90 % des cosmétiques sont vendus seulement à cause d’un immense effort publicitaire et non pas par le fait d’une grande demande de la part des consommateurs. En fin de compte, l’industrie des produits corporels utilise davantage de substances toxiques que d’additifs de soins. Willi Luger sait ce dont il parle : il y a 20 ans, il a fondé sa propre ligne de cosmétiques pour coiffeurs comprenant des soins corporels et capillaires seulement composés des meilleurs ingrédients et totalement sans danger. C’est de façon divertissante que Willi Luger a raconté des anecdotes à partir de sa longue expérience et expliqua les manigances de la branche cosmétique qui, en fait, met plus en danger que nous le pensons notre santé et celle des eaux.
Planète Eau — notre base vitale et notre responsabilité
Denise Ulrich, Diplômée en géographie et enseignement secondaire, Hohenrain, Suisse
Denise Ulrich nous a emmené faire un voyage sur la « planète eau ». Le fait que l’humain consiste en 99 % de molécules d’eau montre notre lien intime avec cet élément. Et s’il ne pleuvait plus, si les sources tarissaient ? Nous le savons tous : sans eau, pas de vie. Cependant, en sommes-nous vraiment conscients chaque jour, à chaque instant de notre quotidien et vivons-nous en fonction ? Notre comportement, quant aux traitements des eaux, nous montre une autre image. Gérant le traitement des eaux de la planète sans considérer la vraie nature de l’eau provoque une réponse violente de la Nature. Des inondations tout comme des sécheresses sont les conséquences du manquement aux lois de la Nature. Les catastrophes naturelles à grande échelle reflètent la situation à petite échelle : les photos de gouttes d’eau faites par Denise Ulrich avec un microscope à champ sombre montrent que l’eau réagit non seulement par rapport à une pollution physique, comme par exemple avec l’utilisation de pesticides dans un verger, mais aussi à cause d’une pollution mentale avec nos sentiments négatifs, en formant une structure interne chaotique. L’image contraire du chaos est celle d’une eau hautement structurée, formant un hexagone, liquide et cristalline de la zone d’exclusion (ZE). Selon le Professeur G. H. Pollack, l’eau de cette zone permet à l’eau d’avoir un effet de pile, nous fournissant l’énergie pour nos fonctions corporelles essentielles à l’aide de l’énergie solaire. Il est de notre responsabilité de restaurer l’ordre dans l’eau, l’environnement, nos corps et nos sentiments, pouvant ainsi nous guérir et la planète en même temps. Ces photos de gouttes parlent d’elles-mêmes : l’être humain a la force de restaurer l’ordre en lui-même !
L’abondance des océans — combien de temps existera-t- elle encore ?
Sabrina Amico, , Licence de Philosophie, Beinwil, Suisse
Sabrina Amico a indiqué, dans sa présentation, les fonctions vitales des océans. Elle a montré leur état plus que préoccupant et critique, mais aussi des possibilités concrètes d’amélioration et des solutions que nous pouvons tous intégrer dans notre quotidien et ceci tout de suite et dans l’urgence. D’autant plus que nous sommes, sous plusieurs aspects, reliés inséparablement aux océans. Avec une approche tridimensionnelle, les océans représentent plus de 90 % de l’habitat de notre planète. L’humanité vit sur les 10 % restants et a, depuis le début de l’industrialisation, extrêmement exploité et pollué l’écosystème marin, soit-disant inépuisable, de telle sorte que les mers et leur service si précieux et indispensable sont énormément menacés.
Les océans produisent presque 75 % de l’oxygène. Ils sont le plus grand réservoir d’eau douce, eau qui est constamment nettoyée par le sel de la mer au cours de son cycle. Les océans tirent un quart du gaz carbonique contenu dans l’atmosphère et servent ainsi également de tampon thermique et de régulateur essentiel du climat. La production d’oxygène est très compromise à cause de la grande pollution des mers par le plastique, le phytoplancton ayant besoin d’une surface de la mer transparente pour produire de l’oxygène par photosynthèse.
Considering the total dependence of all life on the oceans, such disrespectful behaviour is incomprehensible. Only a conscious awareness and attitude of love and gratitude can lead to a radical behavioural change and to a respect for this mighty ecosystem; for what you love, you do not destroy.
Étant donnée la dépendance totale de toute vie envers les océans, un comportement si irrespectueux est incompréhensible. Seulement une attitude consciente, d’amour et de gratitude, peut amener un renversement de la situation et une relation basée sur le respect pour cet écosystème puissant, car ce que l’on aime, on ne le détruit pas. Dans ce but, Sabrina Amico a montré la beauté et l’abondance des océans avec un extrait de film. Elle indiqua des initiatives prometteuses pour le rétablissement de l’ordre naturel des océans au niveau mondial. Elle encouragea vivement les participants à faire attention dans leur quotidien de ne rejeter dans les eaux que des substances naturelles, de réduire la consommation de plastique de toute sorte, voir de le remplacer avec des matériaux naturels et aussi d’influencer l’offre positivement par leurs pratiques d’achat. De grands changements commencent par de petits et puisque tout est lié, un effet de vague a lieu, qui finalement inclut tout et chacun. La sauvegarde des océans est possible, elle commence dans notre quotidien, aujourd’hui et maintenant !
Cancer — Fin de cette terrible menace
Rolf Backenecker, Naturopathe, Meilen, Suisse
Le cancer est, selon les derniers chiffres, la cause de décès la plus courante. Les méthodes de traitement habituelles garantissent, au mieux, des chances de guérison très médiocres et des effets secondaires sévères sont à prendre en compte. Cependant, une méthode thérapeutique naturelle peut prouver, 40 000 cas à la clef, un taux de guérison du cancer de plus de 80 % – et ceci même pour des tumeurs très agressives tel le cancer de la prostate ! Il s’agit des protocoles Banerji, une forme évoluée d’homéopathie comme déjà imaginée par Samuel Hahnemann, père de l’homéopathie, à la fin de sa vie : une homéopathie qui ne soigne pas les patients individuellement mais les maladies-mêmes. C’est exactement l’héritage d’une dynastie d’homéopathes indiens qui apportent leur aide à plus de mille personnes par jour dans leur cabinet familial ! Les contraintes de temps et les gens malades qui n’ont pas d’argent pour se soigner, ont obligé les médecins à prendre de nouvelles voies avec l’homéopathie. C’est ainsi que des ordonnances standardisées pour beaucoup de maladies, dont toutes les types de cancers, ont vu le jour, étant reconnues pour leurs succès de guérison étonnants par des instituts scientifiques et universités renommés du monde entier.
C’est tout autant surprenant que l’on en parle pas dans la presse et que dans de nombreux pays, il existe toujours des aspirations pour cataloguer l’homéopathie de charlatanerie. Heureusement qu’également en Europe, de plus en plus de docteurs travaillent avec les protocoles Banerji. L’intervenant en fait partie et a présenté dans son exposé l’homéopathie du nouveau millénaire, nous donnant à tous l’espoir que le diagnostic du cancer n’est plus synonyme de condamnation à mort !
Les plaques à induction — Un danger pour notre santé
Marcel Hofmann, Diplômé en Ingénierie Électrique HTL, Utzigen, Suisse
Franz Ulrich, Diplômé en Ingénierie Électrique ETH, Hohenrain, Suisse
Marcel Hofmann et Franz Ulrich ont montré au public le fonctionnement et les bases techniques des plaques à induction de façon simple et évidente. Et là, quelque chose d’étonnant est dévoilé : le champ magnétique important créé par la cuisinière à induction affecte la santé de la personne qui cuisine, ce que nombre d’études confirment. Le risque de cancer augmente et les maladies du cerveau sont favorisés (par ex. Alzheimer, SLA) car les mécanismes naturels de protection, telle la barrière hémato-encéphalique, s’en trouvent affaiblis. Bien que 26 000 travaux scientifiques sur le thème ont été publiés, les instances officielles et les gouvernements ont beaucoup de mal à mettre enfin en place des valeurs limites efficaces. Jusqu’à présent, ceux-ci protègent plutôt l’industrie que la santé humaine.
Des recherches et expériences menées par les intervenants ont montré que la structure intérieure des aliments cuits par induction est complètement détruite. Scientifiquement, cela peut être expliqué par la dépolarisation du spin des électrons qui est induite par le champ magnétique de fréquence moyenne.
Ainsi, la cuisinière à induction représente vraiment un grand danger pour la santé. Cependant, une solution simple consiste à renoncer à cet appareil et à utiliser une gazinière ou une cuisinière électrique ! Comme ces faits sont encore peu connus, la cuisinière à induction connaît un vif engouement donc il est très important de diffuser cette information au plus vite !
La Chiropratique Gonstead— guérir de l’intérieur
Dr Stefan Rauber, Chiropraticien, Wallisellen, Suisse
La chiropratique développée par Dr. Clarence S. Gonstead peut être considérée comme la crème de la crème des techniques chiropratiques. La colonne vertébrale est l’axe porteur du corps humain et protège en même temps les nerfs du système nerveux central. Ce système nerveux et la colonne vertébrale forment ainsi une unité. Lorsqu’il y a un problème au niveau de la colonne, cela touche aussi l’impulsion nerveuse et par conséquent les organes.
Les accidents, les chutes (qui arrivent souvent pendant les dix premières années), les mauvaises postures (par ex. le cou penché à cause d’une forte utilisation de Smartphone), le manque de mouvements ou encore un traumatisme natal et même des expositions aux toxines ou des problèmes psychiques peuvent souvent provoquer des déplacements de vertèbres. Ces déplacements qui perturbent le système nerveux, sont appelés sub-luxations et agissent sur tout le système.
C’est avec plusieurs exemples que Dr. Rauber a montré également comment une séance de chiropratique Gonstead se déroule. Avec différentes méthodes de diagnostic (entre autres les radios), l’endroit où sont localisées les sub-luxations est défini : celles-ci seront corrigées, c.à d. ajustées, non manipulées et en aucun cas déplacées par des mouvements de rotation. Ensuite, on laisse le patient tranquille. Éventuellement, des ajustements complémentaires seront nécessaires.
Par ailleurs, Dr. Rauber indiqua qu’il faut éviter de dormir sur le ventre et qu’il nous faudrait plutôt pratiquer un sport d’endurance qu’un sport de compétition. Des sports favorables sont aussi le Tai Chi, l’escalade ou des exercices de stretching. Pour rester en bonne santé, il est conseillé de choisir de bonnes chaussures souples et de boire de l’eau avec une pincée de sel (pas de sel de cuisine mais un sel de bonne qualité comme le sel de montagne par exemple).
Comment les anti-douleurs et les tranquillisants rendent les gens dépendants
Lukas Waldmann, Naturopathe, Rotkreuz, Suisse
Le Président Américain Donald Trump a déclaré l’état d’urgence nationale le 8 août 2017 à cause du grand nombre de personnes dépendantes des opiacés. De nos jours, presque 60 000 décès sont dus aux médicaments et aux drogues. Le thème de la dépendance aux anti-douleurs et de l’utilisation abusive de substances opioïdes pour s’enivrer, est également d’actualité dans la presse européenne. Mais, avertit Lukas Waldmann, sans omettre les tranquillisants et les somnifères (surtout la benzodiazépine et les substances Z), les antidépressifs ou les stimulants tels l’amphétamine et la ritaline.
Comme les anti-douleurs, tous influencent les fonctions des neurotransmetteurs et des récepteurs dans le système nerveux. Ils produisent, après seulement quelques semaines de traitement, un effet d’accoutumance qui peut induire le médecin ou le patient à augmenter la dose. Il y aura à nouveau pendant quelques temps un effet, jusqu’à ce que la dose doive être à nouveau augmentée. Souvent, la médication dure sur plusieurs mois ou même des années avec un risque allant en croissant de développer une dépendance. Les maux du manque rendent souvent nécessaire un sevrage cher, long et professionnel.
En Allemagne, 18,7 millions de boîtes de somnifères et de tranquillisants ont été vendues en 2014. Presque 2 millions de personnes sont dépendantes de ces médicaments. Les coûts annuels découlant d’une dépendance à la benzodiazépine s’élèvent à environ 14 milliards d’Euros. Particulièrement frappant est le fait que les tranquillisants et les somnifères sont avant tout prescrits aux femmes, deux tiers à des femmes de plus de 60 ans. Les hommes, eux, ont tendance à prendre des stimulants pour satisfaire aux demandes professionnelles et aux attentes de la famille. En particulier les hommes travaillant à la chaîne et les cadres dirigeants prennent volontiers des stimulants pour rester éveiller mais également de plus en plus d’étudiants qui essayent d’augmenter leurs performances avec, par exemple, de la ritaline. Un tel comportement amène à la longue une dépendance et un affaiblissement et peut ainsi conduire à un burn-out. Un tel état de stimulation permanente et de surexcitation par des performances corporelles et mentales artificiellement dopées, peut conduire dans certains cas à la prise alternée de tranquillisants afin de pouvoir « redevenir normal ».
Les souffrances sont souvent les conséquences d’années d’inflammations chroniques dans le corps. On peut favorablement remédier à leurs causes se trouvant dans les intestins ou l’appareil moteur avec par ex. des remèdes comme le souffre organique (MSM) et diverses préparations phytothérapeutiques à partir de la griffe du diable, du curcuma, de l’encens ou de l’ astaxanthine. Un point central reste la régénération des intestins et la désacidification du corps grâce à des minéraux et bains basiques. Des phytopréparations à base de fleur de la passion, de baldriane, de racine d’éleuthérocoque ou d’orpin rose, peuvent être très favorables pour une meilleure adaptation au stress ou pour promouvoir un sommeil réparateur.
Tout compte fait, Lukas Waldmann préconise une façon de vivre équilibrée avec des moments de pause, du sport modéré, de bons contacts sociaux, avec beaucoup de rires et de temps en temps, un bon morceau de chocolat : c.a d. de bonnes conditions pour que nos substances neurotransmettrices du bonheur (sérotonine, dopamine, endorphine et noradrénaline) restent équilibrées. Au contraire, les médicaments psychotropes ne sont prévus exclusivement que pour les urgences sur une période de temps très courte puisqu’elles interrompent la communication nécessaire avec notre corps. Si on désire éviter une dépendance médicamenteuse, il est indispensable d’aller vers des alternatives naturelles.
Les animaux — Leur droit de vivre et notre responsabilité envers eux
José De Almeida, Diplômé ingénieur agricole, Lima, Pérou
Comme l’intervenant le disait, tous les êtres vivants font partie d’un tout. Même l’être humain est simplement une partie d’une chaîne et y a sa place comme tout être vivant. Une société qui aime les animaux est morale. Cependant, si l’indifférence envers la souffrance des animaux domine comme c’est le cas dans plusieurs endroits du monde, la société ne peut pas non plus se développer. La compassion envers les animaux est donc un indice sur le niveau de développement d’une société. Le sadisme n’a rien à faire dans une société avancée ! L’être humain n’est pas un îlot : ce qu’il fait aux animaux, il se le fait à lui-même.
Dans la Nature, l’harmonie et l’équilibre dominent et l’exploitation n’existe pas. Cependant, les relations des humains envers les animaux sont souvent marquées par l’abus. José de Almeida mentionna les essais sur les animaux et les situations où les animaux sont torturés pour le divertissement de l’Homme, en particulier les corridas et les batailles de coqs ou de chiens. Il expliqua également que des toxines s’accumulent dans le corps des animaux élevés sans bien-être et abattus dans de mauvaises conditions. Ces toxines, les êtres humains les récupèrent dans leur corps lors de l’ingestion de cette viande.
Afin que l’abus des animaux par les humains soit arrêté et évité, des règles pour le traitement des animaux doivent être formulées. L’intervenant signala la Journée Internationale des Droits des Animaux, célébrée le 10 décembre 2017. Ces droits incluent le droit à l’existence, au respect, le droit de ne pas être exterminé et le droit à un environnement de vie naturel, ce qui implique que l’habitat naturel des animaux soit sauvegardé.
Les animaux sont dépendants des êtres humains, qui ont une grande responsabilité. Responsabilité qui se doit d’être expliquée, éduquée et mise en action !
Daniel Schillig, Agriculteur et politicien, Neuheim, Suisse
Dans la deuxième partie de cet exposé sur le thème « Les animaux, leurs droits de vivre et notre responsabilité envers eux », Daniel Schillig a commencé par présenter son exploitation agricole. Il a des vaches allaitantes, des chèvres naines, des poules, des chats et un chien. La ferme Burgweid est ainsi une exploitation familiale typique, qui œuvre avec attention et respect vis à vis de la Nature et en coopération avec elle. En contraste, on trouve l’agriculture industrielle dont l’intervenant montra, d’une manière impressionnante, les effets négatifs de cette forme d’agriculture sur la Nature. L’élevage intensif et par conséquent le développement de toujours plus grandes exploitations agricoles et ainsi des paysages s’appauvrissant structurellement, en sont des exemples.
L’orateur présente le système silvopastoral comme solution pour l’Homme, l’animal et le paysage, système souvent utilisé en Amérique du Sud. Les surfaces d’exploitation agricole qui furent souvent surexploitées, sont nouvellement cultivées et plantées avec des arbres, des buissons et semées largement avec de l’herbe. Cela résulte en des pâtures où les animaux se sentent apparemment très à l’aise, comme le clip vidéo le montrait. Puis l’intervenant disserta sur les effets de la chasse sur les populations de gibier. Il illustra très bien le fait que les populations opprimées s’agrandissent constamment en réaction à la régulation anormale causée par la chasse.