Rétrospective du 20^ème Congrès Mondial International
 « Nouvelles Perspectives Scientifiques »

Angelika Lübke- Hildebrandt, experte en qualité des sols, a transmis une compréhension sur le fait que le sol est un organisme vivant qui doit être entretenu et dont on doit prendre soin et non plus être exploité ni violé. Ce que nous mettons dans le sol tels que des engrais artificiels, des pesticides, du purin, des boues d’épuration, arrive en fin de compte dans notre assiette et ainsi dans notre corps. Le sol est un organisme qui s’auto-organise et se rajeunit lui-même constamment. Cependant, seulement l’humus, enrichi par diverses sources, crée un ordre dans le sol et permet à des plantes de la plus haute qualité de s’épanouir. Les éléments de régulation à cet effet sont les micro-organismes dans le sol formant l’humus. Ce dernier est détruit par le fumier, le purin, les digestats et autres, également par les engrais chimiques et les pesticides, le composte de qualité moindre ainsi que par le mauvais timing de traitement du sol. La perte d’humus a des conséquences à grande portée : contamination des eaux, tempêtes de poussière, désertification, maladies. L’individu peut contribuer au rétablissement du sol et de sa conservation en utilisant par exemple dans son jardin des extraits de composte, en plantant des couvre-sols, en utilisant du paillis seulement pour les sols qui ont tendance à s’assécher, en aérant le sol et en utilisant des outils en cuivre.

Toni Harmann, réalisatrice britannique du film primé « Microbirth » : le microbiome de l’Homme (l’ensemble des micro-organismes résidant dans et sur le corps humain) est d’une importance vitale pour sa santé. Le moment-clé pour établir ce microbiome est la naissance naturelle (par voie basse), lorsque le nouveau-né est « imprégné » avec les microbes de la mère dans la filière pelvienne. Si une naissance naturelle ne fut possible, plusieurs mesures peuvent être prises pour promouvoir le microbiome : une bonne nutrition, de l’exercice physique et un peu de saleté (animaux domestiques) ! La Nature fonctionne aussi bien avec le chaos qu’avec l’ordre et elle sait ce qui est nécessaire et à quel moment.

Ces deux présentations ont clairement montré la relation et la grande importance des micro-organismes autant dans le sol que dans le corps humain.

De par sa longue expérience en homéopathie et en naturopathie avec les animaux, Mme Dr méd. vét. Nicole Herout est une pionnière d’une nouvelle médecine vétérinaire qui montre des recours pour sortir de l’impasse dans laquelle la médecine conventionnelle est devenue dépendante de l’industrie pharmaceutique. La solution possible : la médecine humaine, la médecine vétérinaire et la recherche agricole doivent travailler ensemble. Beaucoup d’antibiotiques causent à long terme de grands dommages à la flore intestinale, la chimiothérapie et les rayons détruisent celle-ci, même jusqu’à 90 %, souvent irrévocablement ! La régénération de la flore intestinale dure au moins six mois. À cet effet, les probiotiques sont complètement inutiles car les intestins n’acceptent pas les bactéries étrangères. Les enfants de moins de 14 ans ne devraient pas prendre d’antibiotiques !

Daniel Trappitsch, du Réseau Choix Vaccinal, a parlé du problème des vaccinations et considère l’hygiène, la nutrition et les systèmes sociaux comme raisons primaires dans le déclin des maladies infantiles. La théorie propagée de « l’immunité collective » pour l’éradication des maladies n’a jamais encore été prouvée. Par contre, on sait que 75 % de la population vaccinée éliminent encore des agents pathogènes et représentent ainsi un danger pour les autres. Chaque vaccin contient de 80 à 100 additifs (par ex. de l’aluminium) dont la plupart ne sont pourtant pas déclarés. Les questions sur la nécessité, la sûreté et l’efficacité des vaccins doivent toutes être répondues sur la base des faits par un « non ». Cependant : les vaccinations sont toujours un choix individuel.

Dr Karl Cox, PhD et Lukas Waldmann, naturopathe, ont disserté sur le thème de « La technologie génétique – destructrice masquée de notre santé et de notre qualité de vie globale ». Les aliments manipulés génétiquement ne peuvent pas résoudre le problème de nutrition. Au contraire des aliments non manipulés, ils contiennent beaucoup moins de nutriments, mais par contre des poisons tels le formaldéhyde et le glyphosate (probablement cancérogènes). L’un des risques majeurs de la consommation d’organismes génétiquement manipulés est la maladie dite des intestins perméables. Ce qui amène à des maladies du système hormonal (thyroïde), du cerveau (maladie d’Alzheimer, Sclérose en plaques, maladie de Parkinson) et des articulations. Le microbiome doit être rétabli en premier afin de nettoyer et de régénérer les intestins. Ce qui est utile dans ce dessein sont, par exemple, les produits fermentés (produits au lait cru, légumes), les produits au coco, les graines fermentées (graines de Chia, de psyllium, de lin, de chanvre) et les consommés.

Les OGM se trouvent avant tout dans les produits laitiers, les pommes de terre, les papayes, les tomates, le riz, les pois, le coton, le soja, le maïs et le colza. Par ailleurs, à cause de l’utilisation de pesticides, les fruits et légumes suivants devraient provenir de culture biologique si possible : les pommes, les poivrons, le céleri, les raisins, les nectarines, le chou vert, les cerises, les fraises, la laitue, les pêches, les poires.

Marcel Hoffmann, MSEE/ Diplômé Ingénieur Génie Électrique, s’est exprimé sur la problématique des rayonnements techniques créés par l’Homme. Dès les années 40, l’existence d’un champ bioélectrique a été prouvée chez les animaux et les plantes. Ainsi, il est évident que chaque type de rayonnement influence le corps d’une façon ou d’une autre. Les humains possèdent également un système de contrôle en courant continu qui régule le système nerveux. Chaque organe a une ou plusieurs fréquences propres et mesurables (vibration). Les cellules sont programmables par les informations auxquelles elles sont exposées dans leur environnement. Comme chez les abeilles, le cerveau humain contient un nombre important de magnétites, ce qui implique que les champs magnétiques externes (comme ceux créés artificiellement) influencent notre cerveau directement. Se protéger des rayonnements technologiques signifie : éviter, éteindre, être à l’écart des pylônes à haute-tension, des transformateurs, des antennes-relais etc., fortifier le corps.

Les dents sont le miroir de notre santé : Dr R. Zac Cox, dentiste, et Lukas Waldmann, naturopathe, ont illustré combien une bonne alimentation est importante pour nos dents et notre santé. Chaque inflammation chronique a un effet dans tout notre corps. Ce ne sont pas les bactéries qui causent les caries mais le milieu intérieur. Les caries ont à voir avec le sucre blanc, les farines blanches, le stress (peur ! ), un manque de magnésium, de zinc, de cuivre ou également un déséquilibre eau/sel. Les fluorures sont des toxines cumulatives. L’étude 2012 de la WHO montre qu’il n’a pas de différence entre le taux de caries dans les pays dont l’eau est fluorisée et celui des pays qui n’ajoutent pas de fluor à leur eau potable.

Prof. Dr Ton Baars, Institut de Recherches pour l’Agriculture Biologique, a montré dans son exposé très intéressant sur le lait pourquoi de plus en plus de personnes souffrent d’une intolérance au lactose et pourquoi le bétail a été réduit à l’état de machine de productivité. Le lait UHT et le lait pasteurisé ont aujourd’hui presque complètement remplacé le lait cru. Bien malheureusement, car le lait cru protège des allergies, de l’asthme, du rhume des foins et des otites. Il a un effet préventif mais peut aussi guérir certaines maladies. Il n’existe aucune raison de boire du lait écrémé et certainement pas à cause de problèmes de poids, car l’obésité a principalement un rapport avec le déséquilibre entre la nutrition et l’activité physique.

Les constatations, présentées par tous les intervenants avec expertise et enthousiasme, ont clairement montré comment la Nature est bien organisée et ceci de façon sensée, et comment chaque élément, aussi petit qu’il soit, a son importance. Le rôle capital des micro-organismes a constitué le fil rouge pendant tout le Congrès. Si pour des raisons d’ignorance ou d’appât du gain, l’Homme détruit ou interfère avec le monde des micro-organismes, ceci aura de graves conséquences pour toute vie. Néanmoins, les intervenants ont réussi à mettre en évidence qu’il existe des solutions pour les problèmes actuels – et souvent il suffit juste de poser un coup d’œil à la nature.

Un Congrès aura lieu également cette année. Pour plus de renseignements, cliquez ici.

Ce qu’en disent nos participants

Impressions